Une maison de vacances au milieu des pins

Ses lignes évoque des horizons lointains : les villas californiennes de John Lautner, les maisons contemporaines brésiliennes aux immenses ouvertures sur la végétation. Mais c’est à Soulac-sur-Mer, au milieu d’une pinède bordant l’Atlantique, qu’a été érigée cette maison de vacances. Si, comme ses sources d’inspiration, elle se fond magnifiquement dans le paysage, elle illustre aussi une nouvelle manière de construire plus respectueuse de l’environnement, grâce à un magistral travail du bois orchestré par l’architecte Nicolas Dahan.

Le bois lamellé de structure pensé comme un élément de décoration

136 caissons en bois lamellé pour le toit, 136 plaques d’okoumé au sol : la symétrie est parfaite. Les dimensions rigoureusement identiques du sol et du plafond de la villa créent un effet miroir dont les perspectives guident naturellement le regard vers l’extérieur. Entièrement en mélèze, la structure horizontale en bois lamellé a été pensée comme un élément de décoration : la poutre principale de 16 mètres de long, les poutres porteuses transversales et les entretoises ont été rigoureusement sélectionnées et travaillées en atelier pour offrir une finition douce qui accroche la lumière. Leur pose sans assemblage apparent accentue encore la fluidité des perspectives de la maison.

Le mélèze est poncé pour obtenir une finition que l’on accorde habituellement au mobilier. Aucune vis, aucun clou apparent, les joints creux offrent une fluidité unique à l’extérieur comme à l’intérieur de la maison.

Nicolas Dahan
© Vincent Leroux & Jean-Luc Guérin

Une architecture ouverte sur la pinède

Un abri pour vivre et circuler dans la pinède : c’est ainsi que l’architecte Nicolas Dahan définit la maison. Et c’est cet esprit qui l’a naturellement conduit à privilégier le bois et le verre dans son choix de matériaux. À l’instar des villas brésiliennes dont la magie repose sur d’immenses surfaces vitrées, les deux tiers des murs de la maison sont en verre, sur plus de 3 mètres de hauteur (alors qu’une baie vitrée coulissante standard s’élève à 2,20 mètres). Trop léger pour maintenir le toit par gros temps, le verre a nécessité de lester le toit avec du métal et d’ancrer la maison sur plusieurs murs en béton. Le résultat est à la hauteur, avec une sensation d’espace démultipliée et des entrées de lumière qui projettent l’ombre de la pinède sur les surfaces de bois de la pièce à vivre et des 5 chambres tout au long de la journée.

La poutre centrale en bois lamellé est digne d’un gymnase avec ses 16 mètres de long par un mètre de haut. Mais elle est traitée avec un tel degré de finition qu’elle se fond dans l’univers domestique.

Nicolas Dahan

L’apport des bois lamellés au sein du projet

Immersion dans l’environnement

Associé au verre, le bois lamellé prolonge la végétation de l’environnement pour créer un cadre de vie en immersion avec la nature.

Esthétisme

Le bois lamellé est un matériau de structure mais aussi de décoration. Avec une multitude d’essences et de finitions, il offre une large palette esthétique.

Qualité de vie

Enveloppe naturelle du cadre de vie, le bois lamellé crée une atmosphère saine et apaisante.

En savoir plus

Sur l’atelier d’architecture Nicolas Dahan : www.nicolasdahan.fr