Ensemble tertiaire Arboretum à Nanterre. Découvrir le projet
Durabilité, résistance au temps
Les constructions en CLT peuvent traverser les siècles. Comme le bois lamellé collé, les panneaux CLT incorporent au stade de la fabrication les traitements et finitions qui leur confèrent une résistance accrue aux agents biologiques pouvant se développer en situation d’humidité ou face aux ultraviolets.
Résistance au séisme
La stabilité dimensionnelle et la rigidité des panneaux CLT assurent une très bonne résistance sismique aux ouvrages. De plus les modes d’assemblage des panneaux, effectués au moyen de vis, équerres ou plaques métalliques, contribuent à la dissipation d’énergie nécessaire pour préserver l’intégrité du bâti en cas de poussées sismiques.
Résistance aux ambiances agressives
Comme le bois lamellé collé, le CLT est résistant à de nombreux agents chimiques. Huiles, hydrocarbures, solvants et alcools n’affectent pas le comportement mécanique des structures en CLT, qui résistent aussi bien aux ambiances acides (jusqu’à un pH de 2) que basiques (jusqu’à un pH de 10).
Résistance au feu
Le CLT transmet la chaleur 20 fois moins vite que le béton armé. Il ne s’enflamme qu’au-delà de 300 °C. Sa combustion lente, au rythme de 0,7 millimètre/minute, constitue une barrière à la propagation du feu. Compte tenu de ces particularités, les panneaux de CLT sont classés R15, R30, R60 et R90, suivant leur épaisseur et les charges qu’ils reprennent.
- De manière générale, un panneau 3 plis supérieur à 60 mm est REI 30 min et un panneau de 5 plis supérieur à 120 mm est REI 60 min et plus.
- Concernant les règles de propagation du feu par les façades, la filière bois a réalisé une série d’essais au feu type LEPIR 2, qui ont permis d’élaborer et de valider des solutions sécurisées, dont le CLT. Elles sont décrites dans le document « Bois construction et propagation du feu par les façades » mis à jour en 2023 en application de l’IT249.